mercredi 22 mars 2017

Une semaine à Montreal avec la gang



Après un déplacement d’une semaine à l’étranger pour le boulot, normalement je ne fais pas de post de blog. Le travail avant tout, pas de temps pour le tourisme, passionnément travail, etc etc blablabla.



Mais là, pour le coup, en 8 jours on a alterné :



-          Premier jour avec -15°, totalement sec.



-          Seconde nuit : blizzard « surprise », rafales de vent à 100km/h, 8 morts, 40cm de neige pendant la nuit.



-          Encore de la neige le lendemain pour achever les derniers faibles, puis Darwin a validé le droit de revenir à la normale.

Donc voilà, pas beaucoup de texte, juste 2-3 images. Sinon le texte serait : ce matin on s’est éclaté le bide. Puis on a bossé. Ensuite on s’est défoncé l’estomac. Puis on a bossé. Et pour terminer on a mangé comme des cochons sous amphétamines. Bis repetita.




Dès le début c’était un traquenard. Un gros panneau HSBC, et moi avec mon ptit polo d’été pour aller affronter le Grand Nord. You are not prepared.




Bon plan : l’hôtel Cantlie, bien placé, avec son lit pour 3 personnes qui me faisait passer pour Pikachu toutes les nuits (électricité statique, merci pour ces moments d’éclat).





J’ai travaillé dur mon look gangsta. 2h plus tôt il n’y avait pas l’ombre d’un flocon, ni dans les airs ni par terre. Brutal. Là on faisait un truc intelligent : tenter d’aller acheter des billets à l’improviste pour le match de hockey des Canadians. Sauf que c’était un peu l’équivalent de Bayern/Barça ce soir là. Donc les places à l’arrache à la dernière minute, on oublie. Surtout quand notre négociateur en chef a proposé 30 dollars au vendeur, qui nous faisait une offre à 450 dollars. La réponse très classe, que je ne mettrais pas en entier : « va te faire s***r sur Ste Catherine le français ». On est pas allé sur Ste Catherine mais on a pas vu le match. J





La même nuit, dans le même blizzard, visibilité nulle, voitures qui ont du mal à rouler, tout le monde chez soi, et 3 couillons qui arpentent les rues en prenant des photos.





Fiers et heureux comme deux gamins. Pas comme deux « gosses », parce que j’ai appris que ça voulait dire autre chose au Québec. Du genre qui représentent une partie de la virilité masculine.





Vue depuis la chambre le lendemain matin après la première nuit de tempête. Boum la ville est bloquée. Comme quoi c’est pas uniquement à Lille que quelques millimètres de neige peuvent paralyser une ville. OK, ici c’était un peu plus violent.





Pas de sots métiers : être payé à passer une tondeuse à neige. Le chasse neige manuel qui aspire la poudreuse et la souffle sur le côté.





Quand t’es heureux d’avoir sorti ton vélo la veille, de t’être fait surprendre par la tempête et de retrouver ton vélo comme ça le lendemain. Cerise sur le gâteau, t’es bon pour rouler avec pour rentrer chez toi, good luck ! Oui on croise des gars en vélo, qui roulent.






Ca c’est ce qui est tombé la nuit.  Au milieu là où c’est creusé, il reste encore quelques centimètres.





Ce gars tout fier qui pose fièrement devant les bureaux du fournisseur mesure 2m72. Juste histoire de donner une idée de la hauteur du tas de neige derrière.






T’iras te plaindre au barbu là haut, de quel droit il bloque ta porte !
 




 Le bonheur de déneiger sa voiture, deux jours après la tempête. Il a fallu 3 heures (180 vraies minutes) à un collègue pour finir le boulot. Ca fait plaisir.






Le soir après le boulot ? Va faire du ski au parc, en pleine ville. Ski, running, raquettes, luge, patins à glace, etc etc.





319 marches avant de commencer à marcher dans le parc. La ville en arrière plan, le gros soleil, dure la vie. Je viens de voir qu’à part la veste je suis entièrement en produit Decat... Une vraie gravure de mode. Mais tous les jours pas chère, la gravure. (c)(tm)(r)






A la montagne, en plein milieu du Canada, pas âme qui vive. En fait nan c’est toujours le parc en centre ville.





J’ai songé à m’aventurer sur la patinoire en baskets. J’ai bien fait 5 centimètres avant de me retirer. Y a même des gamins qui savent à peine marcher qui font du patin avec des déambulateurs ... Ils sont déjà meilleurs que moi. \o/





Sinon ça va, t’as pas froid ?
 






Les chaises dans la neige, c’est une « oeuvre d’art ». Le SDF zonard avec une tête louche qui dévisage le photographe, c’est cadeau.
 






A la Cabane à Sucre, le dimanche, en train de manger des oreilles de criss. Du gras de cochon frit. L’idéal pour une bonne santé. Moment de culture : les cabanes à sucre sont des espèces de brunch familiaux qui ont lieu pendant la récolte du sirop d’érable, à la campagne. Il y en a plein, ce sont des espèces de fermes où on a 2h pour manger tout ce qu’on peut avaler. Très sympa, on était invité par un collègue, avec sa famille, histoire de continuer à prendre quelques kilos en plus. Patate + lard arrosé de sirop d’érable, avec du sucre en dessert, c’est correct.





Toujours la cabane à sucre. Des instruments de torture sur les murs façon Hostel, et des gens qui s’extasient parce que les mouches commencent à revenir. Il en faut peu pour être heureux.





Et la dernière étape du dimanche à la cabane : ils versent le sirop d’érable chaud sur la neige et tu roules un batonnet dedans pour en faire une sucette et te prendre ton ultime dose de sucre hyper concentré. Boum.







Le fleuve St Laurent, la banquise en pleine ville et son armée de mouettes. A moi à moi à moi.







Le fast food préféré de Obama, Five Guys. FAKE NEWS. Je vois pas comment Obama peut rester mince en mangeant là alors que j’ai frôlé la greffe d’artères. Five Guys c'est moche, le service est à chier, c'est sale, mais le burger/frites démonte brutalement, dans le bon sens du terme !