vendredi 28 novembre 2014

Pérou - 3 octobre (et 4 octobre aussi, même 5 octobre, merci Avianca) - Lima et aéroport

Lima est fidèle à sa réputation : un ciel gris uniforme. Il ne fait pas vraiment moche, mais pas beau. Pas spécialement froid, ni chaud. Un genre de truc déprimant et sans saveur ... Lima !

Aujourd'hui on a rien prévu (à part l'avion de retour au pays cette nuit), donc on commence par se promener mollement à Miraflores ("le" quartier de Lima). C'est gentil mais bon, bof. On va en bord de mer voir l'océan Pacifique, qui n'invite pas à la baignade (vagues, temps gris...), puis après le déjeuner on part vers le centre - la place d'armes. On marche un peu, on se pose pour lire un bouquin, on prend quelque photo, puis on repart passer la fin de journée sur Miraflores.

Suite à quoi on prend un taxi "sûr", ie un pote du gérant de notre hôtel avec qui on a négocié un prix. Un véhicule particulier qui fait taxi quoi, mais au moins on arrive sans soucis à l'aéroport dans la nuit (ceci dit on a eu aucun soucis nulle part et avec personne pendant tout le séjour).

Vers minuit Fif a son vol, moi le mien est dans la matinée mais j'ai préféré passer le petit bout de nuit ici plutôt que dans un hôtel, pour diverses raisons. Je tente d'avancer mon vol au guichet de la compagnie, mais ça serait 100 USD pour ne pas gagner grand chose, donc je préfère attendre (le con, si j'avais su).

Je m'installe donc, comme tout le monde, dans la zone repos de l'aéroport de Lima : le carrelage du couloir. On est des dizaines à passer la nuit par terre sur le carrelage, dans divers coins, diverses positions, chacun accroché à son sac à dos et avec diverses techniques d'emmitouflages.

Quand arrive le matin - j'ai réussi à dormir un peu - j'enregistre mon bagage en soute et je le sens déjà mal. Pas de tapis roulant pour amener mon sac, mais un gars qui le met nonchalemment sur son épaule. Mouais, la probabilité qu'il le pose dans un coin et qu'il l'oublie me parait assez forte, mais ok.

Je passe la douane et doit attendre encore un peu. 20 minutes avant l'enregistrement, je regarde un écran et voit que mon vol aura 2h de retard. En sachant que je dois aller à Bogota, 1h d'escale et vol pour São Paulo. Avec 2h de retard je manquerais ma correspondance, donc je vais demander au guichet, qui s'en fout pas mal. Je suis de mauvaise humeur, je râle et râle encore avant de m'en aller vu qu'ils s'en foutent (le personnel d'Avianca à l'aéroport de Lima, le service client avant tout).

Un peu après, alors que je dors sur mon siège, j'entends une annonce (toujours en espagnol) ou je pense entendre une version hispanique de mon nom. Je vais au guichet, "oui oui on vous appelait". Bah ouais, enfin je dormais et c'était en espagnol, j'étais assis à 4 mètres de là et vu comment j'avais râlé vous saviez qui j'étais, m'enfin...

J'accepte le deal, j'aurais un vol direct Lima-São Paulo. Sauf qu'il partira à 23h. OK, mais je suis arrivé en gros à 23h vendredi soir... Donc 24h dans l'aéroport, dont une certaine partie sur le carrelage et une autre sur un siège en plastique, puis 5-6h de vol pour arriver à São Paulo. Cool, merci.

Heureusement, il y a une compensation : le droit à un repas et à 4h dans le salon VIP. Le repas est fantastique : 10 grammes de lasagne. Si t'as faim, pas de chance. Par contre je me lâche dans le salon VIP, en dormant 3h dans un énorme lit en cuir puis en massacrant 3 fois d'affilé le buffet jusqu'à être prêt à vomir. Chouette buffet d'ailleurs, qui ne me fera pas oublier l'expérience horrible de ce vol retour, mais c'est déjà ça.

Le vol se passe sans encombres, à l'aéroport de São Paulo tout se passe bien, je vais chercher mon sac à dos ... les bagages tournent ... tournent ... j'ai l'habitude d'être dans les derniers, mais là ... jusqu'au moment où le garde me regarde, avec un air désolé, et me dit "pas d'chance... pour porter réclamation, c'est le guichet là bas". Merci Avianca, bagage perdu. Je porte réclamation et devrais les relancer 2 fois dans la semaine à venir pour avoir des nouvelles : le sac arrivera en parfait état chez moi quelques jours + tard. Heureusement que je n'avais rien de nécessaire dedans.

Et sur ces dernières émotions, ce sont d'excellentes et saines vacances au Pérou qui se terminent, en attendant les prochaines qui auront lieu ... je ne sais pas encore où. ^^

Tchao!

Des gaillards toujours super organisés. Et des chambres d'hotel toujours identiques : le strict minimum spartiate. On a jamais logé au Hilton. ^^

Qui veut aller se baigner à Lima ? J'avais mon maillot de bain (moi...) mais il n'aura pas servi ici :)



Ici quand ils font des travaux ils ont des picto qui te montrent que c'est pas pour rigoler

Bienvenue à Dieppe

Des parapentistes le long de la plage

Un resto d'un esthétisme douteux

La place d'armes, c'est la maison du Président si je ne m'abuse

La cathédrale

Bon goût quand tu nous tiens

Break dancer péruvien. Sympa ton style. Derrière, le pont de la Terreur (si vous le traversez on vous massacrera à vue. Bah on l'a traversé et c'était aussi relax des 2 côtés)

La nuit à Lima, c'est mieux qu'à São Paulo : ils te servent derrière une grille ... Sûr que les barreaux vont arrêter une balle.

Là c'était le début, y avait encore de la place pour tout le monde. Après j'étais trop mort pour penser à photographier...



Et je termine le chapitre Pérou 2014 par une photo d'espace sportif qui donne vue sur le quartier de Miraflores. Déformation professionnelle... ^^

jeudi 27 novembre 2014

Pérou - 2 octobre - Back to Lima

Les vacances touchent à leur fin, aujourd'hui on retourne à Lima.

Après une grasse mat' bien méritée avec un peu de glande dans Cusco, nous partons manger un morceau au marché couvert de Cusco. Un repas simple et rapide qui change des restaurants touristiques.

Ensuite c'est direction aéroport pour un vol Cusco - Lima rapide et sans histoire. Une fois à Cusco on a le droit à une galère en taxi pour arriver à notre hotel, que le chauffeur n'arrive pas à trouver, même avec un GPS. Pourtant on était dans le quartier touristique ...

Suite à ça, on tente de trouver un resto, avec un peu de marche et un chemin hasardeux, on finit par trouver un coin sympa ou manger local, du ceviche en l'occurence. Ça serait con d'être au Pérou et de ne pas manger de ceviches... Même si pour moi c'est pas forcément hyper dépaysant vu qu'à São Paulo j'habite en face d'un restaurant à ceviche. ^^

La soirée se poursuit dans un premier bar, pas forcément inoubliable, puis dans un bar/boite plus sympa mais pas très rempli, avec un batteur électro vraiment bien (faut dire que j'adore ça donc bon). Pour "le" coin qui bouge du quartier de la fête, c'était quand même bien calme. :)

Fif a son moment d'introspection, la journée se termine et la fin est toute proche ...

Le matin à Cusco à côté de l'hôtel

Cusco avec une photo d'époque avant/après (il y a 50 ans si je me souviens bien)

Mur de Cusco...

La pierre a 12 faces devant laquelle tout le monde prend des photos. Oui ça fait partie des trucs touristiques forts de la ville... oO

Une belle vue de la place d'armes de Cusco

Les bidons d'eau bénites... + ou - concentrée selon la couleur du bidon (non en fait j'en sais rien)

Et si on défonçait le monument en collant le feu tricolore directement dessus ?

Le marché couvert de Cusco

Pendant que tu manges, t'as le gamin de 3 ans qui court sur la table, normal

Le repos dans la chaise à bascule, en bas de l'hotel, avec la propagande dans le dos

Le resto à ceviche (il n'y a pas de ceviches sur cette photo)



mercredi 26 novembre 2014

Pérou - 1er octobre - MACHU PICCHUUUUUUUUUUUU et Huayna Picchu, le défi

C'est aujourd'hui le point culminant de tout voyage touristique / gringo tour qui se respecte au Pérou : la visite du Machu Picchu.

Ça aura été la galère pour réserver les billets sur le site de ecommerce. Il aura fallu se ruiner en billet de train. Il aura fallu enchainer 1 taxi, 4 minibus et un train pour arriver à Aguas. Il aura fallu prendre un ultime bus, à 5h du matin (pour être dans les ~20 premiers d'une trèèès longue file d'attente derrière nous). Mais on y est !

De beau matin, notre bus serpente virilement les montagnes d'Aguas Calientes pour nous déposer à l'entrée du MP. Sur la route on aura croisé une dizaine de courageux, déjà bien épuisé, qui auront voulu économiser le coût du billet de bus pour aller au sommet. Vu la montée et vu le site, je pense que c'est une idée foireuse, à part si on aime la douleur.

Moi, j'aime pas la douleur. :)

Après avoir montré patte blanche aux guichets (on croisera 2 français qui se sont fait refouler pour de faux billets, les boules pour eux), on se dirige au pas de course à travers le MP (Machu Picchu) jusqu'à l'entrée du Huayna Picchu.

Le site est actuellement plongé dans un très épais brouillard, donc on le devine plus qu'on ne le voit. Pour une ambiance mystique, c'est ici que ça se passe.

Sur le site du Machu Picchu il y a 2 parties. Le MP en lui même, et le Huayna Picchu, qui est une montagne qui surplombe le site et la vallée. Les places sur le HP sont vraiment très restreintes (200 par jour, en 2 groupes, 7h et 10h). Ce n'est pas une excursion organisée mais une petite rando, il ne faut juste pas manquer son créneau d'entrée. Fif s'étant donné comme défi personnel d'être le premier en haut, il part en courant. Moi je marche tranquillement mais sûrement et je double donc rapidement ceux qui étaient partis dans les premiers.

La montée du HP... monte. Mais monte. Il y a un nombre de "marches" assez ridiculement élevé. Et un soucis de la sécurité toujours complètement absent. Enfin il y a quand même des câbles en métal par ci par là pour s'aider des mains, mais le concept de barrière de sécurité n'a pas encore atteint le site.

Je fais la montée en fredonnant Stromae "Alors on danse" => et quand y en a plus ? BAH Y EN A ENCORE. Des marches et des marches. Les marches s'arrête ? Ben tu vas enlever ton sac à dos et RAMPER DANS UNE GROTTE. Tiens, des marches. Oh un autre tunnel. Ah, une échelle. WOUHOU je suis sur le toit du monde !!! Une fois en haut, la vue est superbe, le MP est encore caché par la brume mais se découvre progressivement, il fait un temps magnifique et le jeu en valait vraiment la chandelle. Avant moi, au sommet il y avait 2 italiens, le guide et Fif ... qui n'aura finalement pas été le premier car le guide l'aura fumé. Perdu !

Vient l'heure de redescendre. C'est physiquement + facile, par contre il ne faut pas avoir peur (cf les photos). Je croiserais par exemple des chinois vraiment paralysé par la peur, qui ne voulaient même pas descendre les premiers escaliers. J'espère que leur descente se sera finalement faite sans histoire !

Une fois revenu au MP, c'est parti pour une longue marche, beaucoup de photos, un respect des règles (pas le droit de manger quoi que ce soit, pas le droit de franchir les lignes, pas le droit de marcher à contresens...). Le site est magnifique, le seul bémol étant qu'il peut accueillir 2000 personnes par jour et qu'ils sont à peu près tous au même endroit au même moment.

Après notre longue visite, on retourne en bus à Aguas Calientes pour nous poser dans un resto et vivre une averse tropicale bien corsée qui coupera le courant dans l'ensemble du village pendant un bon moment. Ça me rappelle São Paulo. :)

Puis on repart à Ollantaytambo dans le train mais cette fois ci en "première classe". Effectivement le luxe a du bon... Des places spacieuses, un bon repas ...

Ensuite, un long trajet en minibus jusque Cusco. Ma voisine - en large surpoids - me basculera dessus à chaque virage. Et il y a beaucoup de virages au Pérou... mais j'arriverais intact.

À Cusco on est claqués, donc on retourne à l'hotel pour dormir, les randos de nos vacances étant finies. Car pour les derniers jours, ça sera Lima.

Le Machu Picchu de beau matin. Au loin dans le brouillard, le Huayna Picchu.


Un passage parmi les centaines à monter au Huayna Picchu...

Bientôt en haut du HP (ou pas)

Vu sur le MP, depuis le HP

Huayna Picchu s'écrit aussi Waynapicchu

Des chinois terrorisés, le gars en bleu faisait un blocage. Pourtant regardez la photo, c'est safe nan ? Il n'y a ni trucage ni effet d'optique.

Juste avant que je fasse le salto arrière pour m'envoyer 2000 mètres plus bas.








Dans toute sa splendeur !




Penchez la tête à droite et regardez les montagnes... Ça fait un visage. :)


On est arrivé à 5h du mat et on était presque les premiers, mais pas tout à fait

L'entrée du MP

Très tôt le matin... Lama dans la brume.

Les marches du HP

Le HP, ses marches.

Vous aimez les marches ?

Je crois que j'ai vu des marches !

Passionément marche.

Si t'es des genoux en acier, affonte les marches.

Les marches, la vengeance.

Marche attacks.

Le retour des fils des marches de la vengeance.

Le champ de marche. Une fois là, normalement t'as plus de genoux, plus beaucoup de jambes, et le coeur qui fait boum.

Du coup avec les jambes flageolantes, ça vaut le coup de se tenir prêt du bord.

T'as survécu aux marches ? Maintenant tu vas ramper dans une grotte... Mais sur des marches.

Frotte ton corps sur le sol, vas y.


Combo ramper + marches + échelle, mais le sommer est à 3 mètres au dessus

Le sommet du Huayna Picchu, et le MP dans la brume, qui va progressivement le dévoiler

Et pendant ce temps là, le vieux druide de la montagne, sur son caillou ...

J'étais pas fatigué. Je simulais.

On a aménagé le site, t'inquiète.

Et là tu te dis que par temps pluvieux t'aurais pas envie de descendre ça.

Suis les flèches, tu risques rien

La sécurité c'est l'affaire de tous


Le retour de la conspiration : en fait ils sont en train de construire le MP, c'est une ruine artificielle

Le fameux site du condor.

Descend l'escalier, allez vas y

Aguas Calientes et le MP : la cité des chiens qui dorment. Il y en a plein comme ça.


Embouteillage, personne ne peut les déloger

La photo touristique par excellence



Le déluge qui a éteint Aguas Calientes

Retour dans le train de riches.

Puis dans le minibus

Panoramique du site