lundi 29 décembre 2014

Noël au Brésil

Un petit billet culturel sur l'évènement - à priori - du moment : nowel. C'est comment, Noël au Brésil ? Ça se fête ?

Ben oui, le Brésil, pays religieux, ça serait con de ne pas fêter la naissance du ptit Jesus ! (jézouce).

Je vous rassure : pas de soucis, le côté religieux est en fait aussi visible qu'en France, ça veut dire qu'on a des images de gros barbu blanc couleur coca cola un peu partout, mais aucune référence religieuse. Il y a toujours autant de messe et d'émissions religieuses à la télé et à la radio, mais pas vraiment + que d'habitude.

Et l'ambiance, on sent que c'est Noël ? Ben il fait + de 30 degrés sur São Paulo (mentira, là tout de suite il fait un temps de merde depuis hier). A Rio il fait 50 degrés. Cinquante. C'est l'été, du coup il fait jour + tard que d'habitude. Du coup l'ambiance en prend un coup sévère, il ne faut pas espérer de belles illuminations, des gens couverts, des papa noël en manteau de fourrure dans les rues et tout le tralalala "occidental". Par contre au boulot il n'y a personne, chacun rentre dans sa famille. C'est comme en Europe : noël en famille, nouvel an entre amis.

Par contre à la radio ou dans les rues, pas de chant de noël & co. C'est l'été, les pubs ou autres tournent plutôt autour de la plage, du soleil et des régimes minceurs "pour être belle en (micro mini limite cache sexe) bikini sur la plage".

Pour avoir des décos, des gros gaillard en manteau de fourrure rouge, des sapins et de l'incitation à l'achat massif de cadeaux, il faut aller dans le Temple de la Culture du Brésil : les shopping center (grands centres commerciaux climatisés qui rassemblent une immense partie de la population).

L'arbre du centre commercial Higienopolis


Déco sur l'avenida Paulista
Le symbole phallique de São Paulo : le sapin du parc Ibirapuera. Size matters.




Au niveau des décorations, c'est particulier. La ville ne décore pas les rues, donc il ne faut pas s'attendre à voir les guirlandes lumineuses dans les rues - elles se feraient problablement voler ou détruire en 1 soir. Ça évite aussi le syndrome à la française des guirlandes qui ne sont jamais décrochées et qui ornent encore fièrement les villes même en juillet.

Du coup, c'est chacun pour soi. Dans mon quartier il y a quelques personnes qui mettent des décos et on peut voir aux fenêtres des immeubles ou aux balcons quelques guirlandes par ci par là.

Ensuite, ce sont les gestionnaires des immeubles qui décident s'ils mettent des décos ou non. Mais c'est là où c'est drôle : pour être sûr de ne pas se faire dépouiller, les décos sont comme le reste de chaque immeuble : solidement protégées derrière les barricades de chacun. Donc on peut voir des barbelés agrémentés de petites ampoules (joyeux empalement luminescent !), des fils à haute tension qui protègent des guirlandes (happy crémation !), chez moi il y a Bambi exposé derrière les grilles de l'immeuble, on peut trouver des boules lumineuses qui ornent les piques acérées de certaines grilles...

Bambi est derrière les barreaux. Il a pas été sage. Il va devoir ramasser les savonettes de son pote Pan Pan le bien nommé.

Ma rue... WOUHOU c'est festif ! Les fous, leurs guirlandes pendent dans les rues.

Toujours ma rue, toujours hyper décorée ...


On décore les grilles.

Des guirlandes pendent des piques en haut des grilles.


Au final, pour quelqu'un qui n'est pas d'Amérique du Sud, ça peut vraiment donner un sentiment de Fleury Mérogis aux couleurs de Nöel, c'est plutôt marrant à voir.

Un dernier mot sur le repas typique de Noël. Ici pas de plat barbare type "foie gras", les spécialités pour l'occasion sont :
- en dessert, le panetone. Oui oui, comme en Italie. Il y a des montagnes de Panetone dans les supermarchés en période de fête.
- en plat principal, la dinde (Peru en portuguais), ou le Chester (là j'ai du chercher, en fait c'est un gros poulet - poulet se dit frango), ou le salpição (aussi à base de poulet).

Les marques brésiliennes

Si vous voulez vous faire un plat de noël brésilien (ce qui ne risque pas de m'arriver, uhuhuh) :

Pour conclure, comment dit on Joyeux Noël en portuguais ? Feliz natal!!!!
 
 
 

vendredi 26 décembre 2014

J'ai testé pour vous : le système de santé au Brésil.

www.mavie.com (oui j'allais écrire 3615 MAVIE mais je me suis senti d'une vieillesse inconmensurable en l'écrivant) ==> il y a quelques semaines j'ai eu un simple problème de peau qui s'est infecté et m'empêchait de marcher (ou d'être assis, ou de faire à peu près n'importe quoi à part rester allongé en poussant de longs râles d'agonie plaintifs).

Je me suis donc dit "Ian mon brave, t'as pas le choix, tu dois aller voir le médecin". Ahahaha ce vieux réflexe d'occidental. Oyé oyé le périple médical qui s'ensuivit.

Au Brésil l'accès au soin est gratuit. Ça, c'est vraiment bien. Sauf qu'il y a très très très peu d'hopitaux "gratuit", qu'ils sont surchargés, on m'a dit qu'ils étaient plutôt vétustes et fortement déconseillés.

Mon employeur par contre me fournit une mutuelle, ce qui est à priori assez classique, et vraiment appréciable. C'est le même principe qu'en France : plein de mutuelles différentes existent, chacune avec plusieurs options (moi j'ai pris la basique, forcément). Ça va de "best effort" pour les moins chères à "on te ranimera en te transformant en cyborg même si tu meurs dissous dans un bac d'acide". J'ai pas l'option "bac d'acide" dans ma mutuelle basique, mais pour un kyste enflammé sous le pied ça ne devrait pas être nécessaire.

Premier truc à savoir en se disant "je vais aller au médecin" : le concept de médecin généraliste n'existe pas au Brésil. Il n'y a que des spécialistes. Bon OK je ne suis pas sur un cas particulier il me faut juste un dermato.

Second truc : chaque médecin ou hopital n'accepte pas n'importe quelle mutuelle. Chaque médecin est affilié / accepte telle ou telle mutuelle. Ils ne sont pas exclusifs à une seule mais n'accepte pas tout. Et encore plus drôle : ce n'est pas parce qu'ils acceptent une mutuelle qu'ils acceptent tous les niveaux. Moi avec mon plan "basique", je n'ai pas accès à l'ensemble du réseau de la mutuelle. Pour avoir mieux, il faut payer plus.

Donc avec ma carte de mutuelle j'ai eu un petit botin de quelques centaines de pages, qui listent pour chaque plan, qui pourra me soigner. Comme les médecins changent d'affiliation en cours d'année, il n'y a aucune garantie que ledit annuaire soit à jour. Il y a également un site web mais qui ne garantit rien non plus.

Ce qui fait que la première question d'un cabinet médical n'est pas "vous avez mal où ?" mais "bonjour, quel est votre convenio (mutuelle) ?". Avec ça, une discussion peut tourner court.

Solide conseil pour un habitant du Brésil : quand vous êtes en pleine forme, profitez en pour faire une liste de tous les médecins dont vous pourriez avoir besoin un jour. Parce que quand vous avez mal c'est la galère.

Je trouve mon dermato mais il ne peut pas me prendre en urgence. La médecine généraliste et les urgences ne font qu'un au Brésil, je cherche donc un hopital qui m'acceptera et doté de "pronto socorro".

Là j'ai un réflexe idiot, j'y vais en voiture alors que mon pied droit est détruit (et je frôle l'accident grave en faisant glisser mon gros orteil de la pédale de frein). J'arrive là bas et je vois qu'il n'y a pas de parking, il est réservé aux médecins. Euh OK... mais il y a une petite pancarte "parking dans la rue d'à côté". Quand tu ne peux pas marcher c'est top. Je vais dans la rue d'à côté et vois que le parking est payant, c'est un estacionamento privé qui doit avoir un accord avec l'hopital. Petites magouilles entre amis... Rien à faire, je me gare à l'extérieur juste en face de son entrée pour ne pas payer. Et je l'imagine déjà venir s'occuper personnellement de ma voiture à coups de masse, mais tant pis.

Je vais ensuite en trainant la jambe et en tentant de sauter à cloche pieds jusqu'à la porte d'entrée de l'hopital, ou le vigil me regarde d'un oeil vide. Surtout ne pas m'aider. La cerise sur le gateau : c'est le jour où São Paulo a battu son record historique de chaleur. J'étais misérable. Je tourne dans le hall de l'hopital, rien ... Personne ne me renseigne. Je finis par aller demander au gars de la sécurité ce que je dois faire : "oh il faut aller au pronto socorro, c'est dans la rue juste à côté". Cool... Pas moyen de m'aider, je suis un peu en galère ? Non non.

OK, je reste cool. Je me traine jusque là bas. Là, c'est un peu la fête. Une grande salle d'attente et son petit ventilateur. Plein de monde.

Au Brésil, le sport national n'est pas le foot, c'est la file d'attente. Et je vais en manger.

Le premier truc qui m'interpelle c'est que *personne* n'a l'air malade dans la salle. Mais tout le monde a l'air de bien se faire chier à attendre. Rappel, les "urgence" remplacent le médecin généraliste. Donc si vous avez un rhume, une gastro, que vous voulez un certificat médical, etc => vous atterissez là.

A l'hopital, ne fait pas la queue qui veut. Je vois que ça fonctionne comme à la poste en France, avec des tickets. Des télés affichent les numéros des gens qui doivent se rendre à tel ou tel poste. Il me faut un numéro, je me dirige vers les bornes qui semblent faites pour ça.

Comme d'hab, étape éliminatoire numéro 1 : quelle est ta mutuelle. La mienne n'est pas dedans. Je choisis "autre" et j'ai peur. Je fais ensuite la queue pour aller voir le médecin chargé du tri. Il prend ta tension, ta température, te demande ce que tu as, te demande si tu as une mutuelle (...) et t'autorise ou non à rester. Quand je vais le voir en boitant comme un blessé de guerre il me regarde tout bizarre, tout comme les gens dans la salle d'attente : "putain mais que fait un malade dans un hopital ??".

Je montre au médecin ce que j'ai, il est surpris, regarde, me sort un grandiose "oulala c'est pas beau ! Je sais pas si on pourra faire quelque chose". Euh putain, je suis à l'hosto, entouré de médecins, et c'est pas comme si j'avais un couteau planté dans le coeur...

J'ai quand même le droit d'attendre à nouveau. Étape suivante : l'administratif. Créer un dossier à mon nom, etc. Prendre ma mutuelle et vérifier que j'ai bien le droit d'être là (... ... ...). Me donner un petit bracelet comme en soirée, avec mon nom. Je demande avec curiosité pourquoi : "pour vous identifier si vous n'êtes plus en état de le faire". .......... J'ai juste mal au pied hein !

Le truc qui m'a choqué, c'est qu'ils mettent dans le dossier des informations du type "quelle est votre religion". Bonjour le respect de la vie privée ...

Suite à ça, j'ai de nouveau le droit d'attendre, mais cette fois ci dans une autre salle. Au milieu de gens apparemment en pleine forme (une cinquantaine au moins), comme avant. Toujours avec les télés qui font défiler les numéros de tickets.  Au bout d'un moment c'est mon tour, j'arrive dans la salle du médecin, je lui décris ce que j'ai, je lui montre, elle dit "ah ouais d'accord" et elle se casse de la salle. ... ... ...  OK ... Pour revenir avec un médecin sûrement spécialisé en dermato, qui diagnostique en 5 secondes le traitement bien détaillé. For the record, quelques jours plus tard je suis allé voir un vrai dermato (j'avais déjá pris rendez vous) qui aura rigolé en disant "nan mais votre traitement est beaucoup trop faible, je vais vous donner un truc bcp + costaud qui fonctionnera".

Ultime moment de solitude envers le système médical, au moment de sortir je suis comme un con et je demande "euh, je dois payer qui et où ?". Grosse incompréhension et semi panique de l'hopital "vous n'avez pas de mutuelle ???" (sale truand qui est passé entre les mailles du filet, on va donner ton corps à la science dans la favela d'à côté). Ben si ? Et donc bon à savoir, très pratique et la France devrait s'en inspirer : tout se règle entre la mutuelle et l'hopital. Le patient ne débourse pas un centime, ne doit pas payer pour être remboursé.

Second effet kiss kool, les médicaments ne sont pas remboursés. Il y a plein de pharmacie partout (en fait à São Paulo, il y a surtout Drogasil un peu partout, un genre de pharmacie façon mini supermarché où tu achètes ce que tu veux). Pour l'anecdote à Rio c'est presque pareil mais ça s'appelle Drogasmil ...



Dans mon cas, ultime moment de rigolade, quand j'ai voulu aller au dentiste. Oui oui j'ai une mutuelle ! Ah bah non, elle ne couvre pas les frais dentaires donc personne ne peut me prendre, il faut que je demande en urgence une mutuelle complémentaire, que j'attende qu'ils me génèrent un numéro de carte pour pouvoir prendre rendez vous ...

Vous reprendrez bien un peu de file d'attente ? :)

vendredi 28 novembre 2014

Pérou - 3 octobre (et 4 octobre aussi, même 5 octobre, merci Avianca) - Lima et aéroport

Lima est fidèle à sa réputation : un ciel gris uniforme. Il ne fait pas vraiment moche, mais pas beau. Pas spécialement froid, ni chaud. Un genre de truc déprimant et sans saveur ... Lima !

Aujourd'hui on a rien prévu (à part l'avion de retour au pays cette nuit), donc on commence par se promener mollement à Miraflores ("le" quartier de Lima). C'est gentil mais bon, bof. On va en bord de mer voir l'océan Pacifique, qui n'invite pas à la baignade (vagues, temps gris...), puis après le déjeuner on part vers le centre - la place d'armes. On marche un peu, on se pose pour lire un bouquin, on prend quelque photo, puis on repart passer la fin de journée sur Miraflores.

Suite à quoi on prend un taxi "sûr", ie un pote du gérant de notre hôtel avec qui on a négocié un prix. Un véhicule particulier qui fait taxi quoi, mais au moins on arrive sans soucis à l'aéroport dans la nuit (ceci dit on a eu aucun soucis nulle part et avec personne pendant tout le séjour).

Vers minuit Fif a son vol, moi le mien est dans la matinée mais j'ai préféré passer le petit bout de nuit ici plutôt que dans un hôtel, pour diverses raisons. Je tente d'avancer mon vol au guichet de la compagnie, mais ça serait 100 USD pour ne pas gagner grand chose, donc je préfère attendre (le con, si j'avais su).

Je m'installe donc, comme tout le monde, dans la zone repos de l'aéroport de Lima : le carrelage du couloir. On est des dizaines à passer la nuit par terre sur le carrelage, dans divers coins, diverses positions, chacun accroché à son sac à dos et avec diverses techniques d'emmitouflages.

Quand arrive le matin - j'ai réussi à dormir un peu - j'enregistre mon bagage en soute et je le sens déjà mal. Pas de tapis roulant pour amener mon sac, mais un gars qui le met nonchalemment sur son épaule. Mouais, la probabilité qu'il le pose dans un coin et qu'il l'oublie me parait assez forte, mais ok.

Je passe la douane et doit attendre encore un peu. 20 minutes avant l'enregistrement, je regarde un écran et voit que mon vol aura 2h de retard. En sachant que je dois aller à Bogota, 1h d'escale et vol pour São Paulo. Avec 2h de retard je manquerais ma correspondance, donc je vais demander au guichet, qui s'en fout pas mal. Je suis de mauvaise humeur, je râle et râle encore avant de m'en aller vu qu'ils s'en foutent (le personnel d'Avianca à l'aéroport de Lima, le service client avant tout).

Un peu après, alors que je dors sur mon siège, j'entends une annonce (toujours en espagnol) ou je pense entendre une version hispanique de mon nom. Je vais au guichet, "oui oui on vous appelait". Bah ouais, enfin je dormais et c'était en espagnol, j'étais assis à 4 mètres de là et vu comment j'avais râlé vous saviez qui j'étais, m'enfin...

J'accepte le deal, j'aurais un vol direct Lima-São Paulo. Sauf qu'il partira à 23h. OK, mais je suis arrivé en gros à 23h vendredi soir... Donc 24h dans l'aéroport, dont une certaine partie sur le carrelage et une autre sur un siège en plastique, puis 5-6h de vol pour arriver à São Paulo. Cool, merci.

Heureusement, il y a une compensation : le droit à un repas et à 4h dans le salon VIP. Le repas est fantastique : 10 grammes de lasagne. Si t'as faim, pas de chance. Par contre je me lâche dans le salon VIP, en dormant 3h dans un énorme lit en cuir puis en massacrant 3 fois d'affilé le buffet jusqu'à être prêt à vomir. Chouette buffet d'ailleurs, qui ne me fera pas oublier l'expérience horrible de ce vol retour, mais c'est déjà ça.

Le vol se passe sans encombres, à l'aéroport de São Paulo tout se passe bien, je vais chercher mon sac à dos ... les bagages tournent ... tournent ... j'ai l'habitude d'être dans les derniers, mais là ... jusqu'au moment où le garde me regarde, avec un air désolé, et me dit "pas d'chance... pour porter réclamation, c'est le guichet là bas". Merci Avianca, bagage perdu. Je porte réclamation et devrais les relancer 2 fois dans la semaine à venir pour avoir des nouvelles : le sac arrivera en parfait état chez moi quelques jours + tard. Heureusement que je n'avais rien de nécessaire dedans.

Et sur ces dernières émotions, ce sont d'excellentes et saines vacances au Pérou qui se terminent, en attendant les prochaines qui auront lieu ... je ne sais pas encore où. ^^

Tchao!

Des gaillards toujours super organisés. Et des chambres d'hotel toujours identiques : le strict minimum spartiate. On a jamais logé au Hilton. ^^

Qui veut aller se baigner à Lima ? J'avais mon maillot de bain (moi...) mais il n'aura pas servi ici :)



Ici quand ils font des travaux ils ont des picto qui te montrent que c'est pas pour rigoler

Bienvenue à Dieppe

Des parapentistes le long de la plage

Un resto d'un esthétisme douteux

La place d'armes, c'est la maison du Président si je ne m'abuse

La cathédrale

Bon goût quand tu nous tiens

Break dancer péruvien. Sympa ton style. Derrière, le pont de la Terreur (si vous le traversez on vous massacrera à vue. Bah on l'a traversé et c'était aussi relax des 2 côtés)

La nuit à Lima, c'est mieux qu'à São Paulo : ils te servent derrière une grille ... Sûr que les barreaux vont arrêter une balle.

Là c'était le début, y avait encore de la place pour tout le monde. Après j'étais trop mort pour penser à photographier...



Et je termine le chapitre Pérou 2014 par une photo d'espace sportif qui donne vue sur le quartier de Miraflores. Déformation professionnelle... ^^

jeudi 27 novembre 2014

Pérou - 2 octobre - Back to Lima

Les vacances touchent à leur fin, aujourd'hui on retourne à Lima.

Après une grasse mat' bien méritée avec un peu de glande dans Cusco, nous partons manger un morceau au marché couvert de Cusco. Un repas simple et rapide qui change des restaurants touristiques.

Ensuite c'est direction aéroport pour un vol Cusco - Lima rapide et sans histoire. Une fois à Cusco on a le droit à une galère en taxi pour arriver à notre hotel, que le chauffeur n'arrive pas à trouver, même avec un GPS. Pourtant on était dans le quartier touristique ...

Suite à ça, on tente de trouver un resto, avec un peu de marche et un chemin hasardeux, on finit par trouver un coin sympa ou manger local, du ceviche en l'occurence. Ça serait con d'être au Pérou et de ne pas manger de ceviches... Même si pour moi c'est pas forcément hyper dépaysant vu qu'à São Paulo j'habite en face d'un restaurant à ceviche. ^^

La soirée se poursuit dans un premier bar, pas forcément inoubliable, puis dans un bar/boite plus sympa mais pas très rempli, avec un batteur électro vraiment bien (faut dire que j'adore ça donc bon). Pour "le" coin qui bouge du quartier de la fête, c'était quand même bien calme. :)

Fif a son moment d'introspection, la journée se termine et la fin est toute proche ...

Le matin à Cusco à côté de l'hôtel

Cusco avec une photo d'époque avant/après (il y a 50 ans si je me souviens bien)

Mur de Cusco...

La pierre a 12 faces devant laquelle tout le monde prend des photos. Oui ça fait partie des trucs touristiques forts de la ville... oO

Une belle vue de la place d'armes de Cusco

Les bidons d'eau bénites... + ou - concentrée selon la couleur du bidon (non en fait j'en sais rien)

Et si on défonçait le monument en collant le feu tricolore directement dessus ?

Le marché couvert de Cusco

Pendant que tu manges, t'as le gamin de 3 ans qui court sur la table, normal

Le repos dans la chaise à bascule, en bas de l'hotel, avec la propagande dans le dos

Le resto à ceviche (il n'y a pas de ceviches sur cette photo)



mercredi 26 novembre 2014

Pérou - 1er octobre - MACHU PICCHUUUUUUUUUUUU et Huayna Picchu, le défi

C'est aujourd'hui le point culminant de tout voyage touristique / gringo tour qui se respecte au Pérou : la visite du Machu Picchu.

Ça aura été la galère pour réserver les billets sur le site de ecommerce. Il aura fallu se ruiner en billet de train. Il aura fallu enchainer 1 taxi, 4 minibus et un train pour arriver à Aguas. Il aura fallu prendre un ultime bus, à 5h du matin (pour être dans les ~20 premiers d'une trèèès longue file d'attente derrière nous). Mais on y est !

De beau matin, notre bus serpente virilement les montagnes d'Aguas Calientes pour nous déposer à l'entrée du MP. Sur la route on aura croisé une dizaine de courageux, déjà bien épuisé, qui auront voulu économiser le coût du billet de bus pour aller au sommet. Vu la montée et vu le site, je pense que c'est une idée foireuse, à part si on aime la douleur.

Moi, j'aime pas la douleur. :)

Après avoir montré patte blanche aux guichets (on croisera 2 français qui se sont fait refouler pour de faux billets, les boules pour eux), on se dirige au pas de course à travers le MP (Machu Picchu) jusqu'à l'entrée du Huayna Picchu.

Le site est actuellement plongé dans un très épais brouillard, donc on le devine plus qu'on ne le voit. Pour une ambiance mystique, c'est ici que ça se passe.

Sur le site du Machu Picchu il y a 2 parties. Le MP en lui même, et le Huayna Picchu, qui est une montagne qui surplombe le site et la vallée. Les places sur le HP sont vraiment très restreintes (200 par jour, en 2 groupes, 7h et 10h). Ce n'est pas une excursion organisée mais une petite rando, il ne faut juste pas manquer son créneau d'entrée. Fif s'étant donné comme défi personnel d'être le premier en haut, il part en courant. Moi je marche tranquillement mais sûrement et je double donc rapidement ceux qui étaient partis dans les premiers.

La montée du HP... monte. Mais monte. Il y a un nombre de "marches" assez ridiculement élevé. Et un soucis de la sécurité toujours complètement absent. Enfin il y a quand même des câbles en métal par ci par là pour s'aider des mains, mais le concept de barrière de sécurité n'a pas encore atteint le site.

Je fais la montée en fredonnant Stromae "Alors on danse" => et quand y en a plus ? BAH Y EN A ENCORE. Des marches et des marches. Les marches s'arrête ? Ben tu vas enlever ton sac à dos et RAMPER DANS UNE GROTTE. Tiens, des marches. Oh un autre tunnel. Ah, une échelle. WOUHOU je suis sur le toit du monde !!! Une fois en haut, la vue est superbe, le MP est encore caché par la brume mais se découvre progressivement, il fait un temps magnifique et le jeu en valait vraiment la chandelle. Avant moi, au sommet il y avait 2 italiens, le guide et Fif ... qui n'aura finalement pas été le premier car le guide l'aura fumé. Perdu !

Vient l'heure de redescendre. C'est physiquement + facile, par contre il ne faut pas avoir peur (cf les photos). Je croiserais par exemple des chinois vraiment paralysé par la peur, qui ne voulaient même pas descendre les premiers escaliers. J'espère que leur descente se sera finalement faite sans histoire !

Une fois revenu au MP, c'est parti pour une longue marche, beaucoup de photos, un respect des règles (pas le droit de manger quoi que ce soit, pas le droit de franchir les lignes, pas le droit de marcher à contresens...). Le site est magnifique, le seul bémol étant qu'il peut accueillir 2000 personnes par jour et qu'ils sont à peu près tous au même endroit au même moment.

Après notre longue visite, on retourne en bus à Aguas Calientes pour nous poser dans un resto et vivre une averse tropicale bien corsée qui coupera le courant dans l'ensemble du village pendant un bon moment. Ça me rappelle São Paulo. :)

Puis on repart à Ollantaytambo dans le train mais cette fois ci en "première classe". Effectivement le luxe a du bon... Des places spacieuses, un bon repas ...

Ensuite, un long trajet en minibus jusque Cusco. Ma voisine - en large surpoids - me basculera dessus à chaque virage. Et il y a beaucoup de virages au Pérou... mais j'arriverais intact.

À Cusco on est claqués, donc on retourne à l'hotel pour dormir, les randos de nos vacances étant finies. Car pour les derniers jours, ça sera Lima.

Le Machu Picchu de beau matin. Au loin dans le brouillard, le Huayna Picchu.


Un passage parmi les centaines à monter au Huayna Picchu...

Bientôt en haut du HP (ou pas)

Vu sur le MP, depuis le HP

Huayna Picchu s'écrit aussi Waynapicchu

Des chinois terrorisés, le gars en bleu faisait un blocage. Pourtant regardez la photo, c'est safe nan ? Il n'y a ni trucage ni effet d'optique.

Juste avant que je fasse le salto arrière pour m'envoyer 2000 mètres plus bas.








Dans toute sa splendeur !




Penchez la tête à droite et regardez les montagnes... Ça fait un visage. :)


On est arrivé à 5h du mat et on était presque les premiers, mais pas tout à fait

L'entrée du MP

Très tôt le matin... Lama dans la brume.

Les marches du HP

Le HP, ses marches.

Vous aimez les marches ?

Je crois que j'ai vu des marches !

Passionément marche.

Si t'es des genoux en acier, affonte les marches.

Les marches, la vengeance.

Marche attacks.

Le retour des fils des marches de la vengeance.

Le champ de marche. Une fois là, normalement t'as plus de genoux, plus beaucoup de jambes, et le coeur qui fait boum.

Du coup avec les jambes flageolantes, ça vaut le coup de se tenir prêt du bord.

T'as survécu aux marches ? Maintenant tu vas ramper dans une grotte... Mais sur des marches.

Frotte ton corps sur le sol, vas y.


Combo ramper + marches + échelle, mais le sommer est à 3 mètres au dessus

Le sommet du Huayna Picchu, et le MP dans la brume, qui va progressivement le dévoiler

Et pendant ce temps là, le vieux druide de la montagne, sur son caillou ...

J'étais pas fatigué. Je simulais.

On a aménagé le site, t'inquiète.

Et là tu te dis que par temps pluvieux t'aurais pas envie de descendre ça.

Suis les flèches, tu risques rien

La sécurité c'est l'affaire de tous


Le retour de la conspiration : en fait ils sont en train de construire le MP, c'est une ruine artificielle

Le fameux site du condor.

Descend l'escalier, allez vas y

Aguas Calientes et le MP : la cité des chiens qui dorment. Il y en a plein comme ça.


Embouteillage, personne ne peut les déloger

La photo touristique par excellence



Le déluge qui a éteint Aguas Calientes

Retour dans le train de riches.

Puis dans le minibus

Panoramique du site