mardi 29 septembre 2015

Sri Lanka - dimanche 06/09/2015 - un détour par la Hollande

AHAH ! Comme le disait le penseur Stromae : et quand y en a plus, ben y en a encore.
J'ai oublié de parler de Galle, ville historique qu'on a visité un jour pendant le long squat à Mirissa.

En plein milieu des quelques jours passés à Mirissa en mode "fast and furious", sur cette période chargée d'action et à l'intensité rare, on a quand même décidé d'aller traîner nos carcasses passives à la ville voisine de Galle (prononcer Gaulle, mais rien à voir avec la fameuse expression "avoir la gaule").

Galle, ville chargée d'histoire, merveille architecturale, perle de la côte sud du Sri Lanka, cité coloniale hollandaise magnifiquement préservée et entretenue, bref, Galle, l'occasion de se dire "on aura au moins fait un truc un jour, entre 2 mojito/gin tonic et séances sur les chaises de plage".

40km séparent notre ville de Galle, ce qui représente plus d'une heure de bus, compressés et en risquant notre vie tous les 5 mètres. Avec en prime au retour le droit de se taper le ramassage des sorties d'usine, pour être 300 dans un bus de 40 places. Comme on l'aura souvent répété, "le trajet fait partie du voyage".

Une fois arrivés, la ville historique est très jolie et complètement différente du reste du pays. Dans un petit périmètre cohabitent pacifiquement les bouddhistes, musulmans et catholiques (ils se mettent encore relativement sur la gueule, mais pas ici vu qu'il y a plein de militaires...). Nous on se promènent mollement sous une chaleur de plomb, avant de repartir à Mirissa en fin de journée pour reprendre une bonne séance de repos bien méritée. La sensation forte de la journée, la poussée d'adrénaline, aura été l'instant du "bon... bah on se pose pour bouffer une glace ?". Intense.

Notre Tropa de Elite en pleine action

A Galle, la ville historique est plutôt high level, on a même pas tenté de prendre un thé ici. Question de standing.

Pourquoi faire des pierres tombales verticales quand on peut piétiner la sépulture des défunts ? C'est + drôle et respectueux nan ?

Les religions cohabitent, ok, mais pas toutes avec les mêmes moyens... Rénovation, où es tu...

Apparemment "LE" coin romantique si tu veux faire fondre madame à Galle. En survêt Kiabi.

Ville portuaire donc il y a un phare. C'est le Phare à On.

La promenade à Galle se fait sur les remparts en bord de mer. Sous une chaleur de BÊTE.

Je suis sûr que le boy's band en orange est en train de parler du sens de l'univers. Et pas de cul et de cricket.


Qui dit dagoba dit "pieds nus", même si t'es militaire en service. Si tu veux faire le con, il aura du mal à te courser sans chaussures.

Rue propre, bien pavée, la ville historique de Galle détonne au Sri Lanka

Et ici si t'as les moyens d'y habiter, tu roules pas en tuk tuk.

Conclure l'après midi sur les remparts.

lundi 28 septembre 2015

Sri Lanka - mercredi 09/09/2015 - Colombo

En fait nous sommes arrivés hier soir à Colombo, après avoir fait les gros riches pour la première fois : on a pris un bus "de voyage" pour faire les 120km de trajet, au lieu d'un bus "public". Donc au lieu de frôler la mort pendant 4h par accident de la route ou asphyxié en étant compressé par les 80 autres passagers du bus, on a eu un bus climatisé, avec des places assises, un chauffeur qui ne klaxonne pas trop, une porte du bus qui ferme (j'avais oublié que ça se fermait en roulant ces trucs là) ... L'Amérique.

En parlant d'Amérique, bienvenue à Colombo, le New York du Sri Lanka (capitale économique mais pas politique, d'ailleurs). Le bus nous dépose au milieu de nulle part et à vous de vous démerdez pour arriver en ville. OK, un tuk tuk fera l'affaire.

On est vraiment de retour à la civilisation, pour une fois on ne doit pas négocier comme des crevards le prix de la course, les tuk tuk ont ici un taxi meter. Et de ce qu'on a vu, ils ne nous font pas spécialement tourner pour arriver à destination.

Notre hôtel est une super surprise (on avait réservé la dernière nuit du voyage à l'avance au cas où). Les parties communes sont plutôt pas mal, la salle de bain est clean ... Mais le lit est une horreur sans nom. Parce que, sur hotel.com tu as beau dire "2 single beds", là ils s'en foutent. "on en a pas, sorry". Ensuite, le lit est infesté de saloperies qui grattent. Un calvaire. Cerise sur le gâteau, tu as le choix entre supporter une température de 50°, ou mettre la clim qui bourdonne comme un avion de chasse. Bonne nuit les petits ! A vos risques et périls si vous choisissez d'aller au Cheriton Longdon (rien à voir avec le Sheraton). J'ai craqué à 3h du mat', vu que je n'avais pas fermé l'oeil j'ai allumé la clim, et malgré le bruit et les bêtes j'ai dormi comme un mort. Ca aura été l'inverse pour Fif !

Le lendemain le ptit dej n'est pas inclus (forcément) donc on se trouve une boulangerie allemande sympa. On enchaine sur une visite de la ville, qui fait honneur sans problèmes à d'autres joyaux de la civilisation comme San José (Costa Rica) ou Lens (France). C'est moche ... Après on sent que les riches du pays sont là, c'est dans le quartier des affaires qu'on aura croisé des gros sri lankais bien joufflus. Pour le reste, on tourne un peu dans les marchés, dans les rues, on va même au fabuleux World Trade Center (fouille de tout le monde à l'entrée, sauf des 2 couillons en short qui passent les détecteurs avec leurs gros sacs).

Le soir on prend un van jusqu'à l'aéroport de Colombo, pour le vol de nuit vers Paris qui se déroulera sans encombres et ... that's all folk!

Ce bus est l'exact opposé des vrais bus sri lankais. Porte qui ferme, spacieux, clim, chauffeur qui a une ceinture de sécurité qui fonctionne, compteur de vitesse qui marche également ...

Le resto indien. Plein de monde, comme d'hab le soir au Sri Lanka ! Il y avait presque + de musiciens (3) que de clients ...

Les 2 tours, featuring Saroumane. World Trade Center ...

L'hôpital (Velpo) hollandais, merveille architecturale de Colombo d'après le Lonely Planet. Ouais ... au moins y a des restos, une boutique souvenirs et de l'ombre.

Le rond point aux gros chiens. Ou aux grosses chiennes, mais je me permettrais pas. Sur les lampadaires, des pélicans, y en a plein.

Un bâtiment protégé par des militaires qui patrouillent, ça se photographie ça nan ?

Voir la Tour de l'Horloge et mourir

Le centre commercial du quartier riche, un peu le Macy's du coin.

La gare, avec un train rouge sur le quai, bon courage pour ceux qui prennent celui là

Colombo, ses petites ruelles accueillantes. Tuk tuk ?

Ils ont pas l'air sympa comme tout ces deux moines ?


Le marché

Vas y mec, t'es un colosse, charge encore un peu plus et invoque Peter Mc Callaway


Le burger king de l'aéroport de Colombo : 15 (quinze) employés pour servir 1 client. L'inorganisation poussée à l'extrême.


mercredi 16 septembre 2015

Sri Lanka - du jeudi 03 au mardi 08/09/2015 - hyperactif

Et donc, après notre loooong périple routier d'hier, et parce que même "tu sais qui" s'est reposé le 7ème jour après avoir bien bossé, nous nous sommes posés à Mirissa, petite ville du sud, station balnéaire relativement calme hors saison.

L'objectif affiché était clair : ne rien foutre. Avec beaucoup de discipline et de persévérance, je peux affirmer que nous l'avons atteint avec brio. Nous n'avons donc rien foutu. Que dalle, nada, zob, etc.

Les plus grands dilemmes étaient : "je lis, je vais à l'eau ou je fous rien... ch'sais pas". Une mer chaude et pas trop agitée (par contre ce n'était pas une mer d'huile comme à Uppuveli, mais au moins il n'y avait pas de méduses), happy hour tous les soirs, bars/restos sur le sable (tellement proche que pour les moins chanceux, les vagues venaient taper dans les pieds de table ^^). Barbec de poisson, fruit de mer, glaces, trop dure la vie.

On aura eu un jour avec un temps de merde (pluie du matin au soir), mais sinon c'était tout bon.

Petite dédicace à notre ami le policier Sri Lankais, qui a débarqué vers 23h dans un bouiboui local où on mangeait, et où on venait juste de dire "faut pas généraliser, tous les flics ne sont pas des alcoolos". Là le Marcel Patoulachi local arrive et répand longuement et bruyamment le contenu de son estomac à 3 mètres nous. Bon appétit bien sûr.

Dans les trucs chouettes de Mirissa :
- le Sky Garden Guesthouse. Un lit qui fait la taille d'un porte avion (1ère fois que je ne vocifère pas comme un babouin enragé pour le "I want 2 separated beds, mother f*cker!"), et une guest house très propre.
- le Mirissa Beach Wadiya Guest House: bon accueil, bon resto/bar de plage, fauteuils cools sur le sable...
- le singe fumeur du Sky Garden. Genre tu sors du balcon et... oh un singe quasiment collé à moi. OK, il se promène, je prends des photos avec, il est cool. Ah, il taxe le paquet de clopes d'Inès, je vais le reprendre pour qu'il ne gâche pas la dernière. Mauvaise idée, quand tu veux retirer d'un singe son jouet, il sert (fort) sa prise, en te montrant l'intégralité de sa dentition. Message clair, vas y mec, enjoy le tabac.


Dans les trucs moins cool :
- Le chien zombie de Mirissa. Pas "un" chien zombie, "LE". Le putain de créateur des chiens zombie, the original one, celui qui mettrait minable n'importe quel chien maquillé de film d'horreur. Celui qui en pleine journée squatte le milieu de la route étroite qui amène à la plage. Cette espèce de moisissure vivante ferait faire des cauchemars même au pire salopard.
- les cuisines du Mirissa Eye Bar. Avant de les voir, le bar de plage était sympa. Après, c'était juste plus possible d'y aller.
- l'araignée mutante de l'hôtel du Mirissa Eye Bar. "eh les gars, vous avez vu que la grosse araignée horrible se rapproche de chambres qui ont la porte ouverte ?" >> "ah ah ouais.". ... ok.


Le singe décontracté du... décontracté quoi.


Le parfait coin pour zoner


Laisse pas trainer ton fils... sinon y a tes 2 enfants seuls au milieu de nulle part, là

Pourquoi se prendre la tête avec du matos de concours alors qu'un bout de bois(c)(tm) et hop à la flotte

Y a du monde ...


Regarder ensemble vers l'avenir

Dans notre bouiboui, tard le soir, un homme sur cette photo est fatigué, un autre est souriant.


lundi 7 septembre 2015

Sri Lanka - mercredi 02/09/2015 - Babar, la fin du monde et la famille malhonnête

Aujourd'hui sera certainement la journée la plus dense des vacances !

Réveil à 4h50 du mat' car on a négocié hier un minibus/van qui nous conduira jusqu'au parc de Horton's plains pour une petite rando de 3 heures, avant de nous emmener au parc d'Uda Walawe pour un safari. Départ à 5h avec un chauffeur bilingue, arrivée à Uda Walawe vers midi, ça va rouler.

Ahahah.

Mimimi.

Vers 5h30, on se rend compte que notre chauffeur sera en fait le frère du mec avec qui on a fait le deal. Frère qui ne parle pas un mot d'anglais. En plus il est apprenti conducteur (...) donc son père l'accompagne pour lui expliquer comment ça marche. Père qui baragouine un anglais quasi incompréhensible et + basiques qu'une base.

On doit partir à 4 de l'hôtel, avec un couple de français rencontré hier. Ils arrivent un peu en retard, car la gérante de l'hôtel - qui est aussi la mère de famille - avait fermé leur porte avec un cadenas. Gérante qui se paiera le luxe de les engueuler car ils auraient dû la prévenir qu'ils voudraient sortir de la chambre. Exceptionnel ... !

Le chauffeur nous traine jusqu'à Horton's plains, où on galère plusieurs minutes pour tenter de comprendre le prix d'entrée. Au final on renoncera à comprendre et on paiera. Amis de la simplicité et de la clarté, bonjour !

Le parc d'Horton's plains est très sympa, avec une petite marche de 10km et un beau point de vue à World's end (800 mètres de falaise sous nos pieds).

Sur le coup de 10h on se met en route vers notre safari, à 126km de là.

On arrivera vers 16h30. On aura fait 164km.

6h30 de bus, avec une petite pause repas. Entrecoupé par des discussions surréalistes avec notre chauffeur et son père "nan mais REGARDE la carte, on te dit qu'on est là, que tu vas au nord, alors qu'il y a une route au sud ! Au SUD ! On revient sur nos pas !".

Le tout dans des routes en terre battue dans les montagnes, parsemées d'ouvriers en mode "DDE" (un qui tapote mollement un outil, 1 qui fait la sieste, 1 qui bouffe, 2 qui regardent...).

Au final on arrive au safari d'Uda Walawe, on est bien crevée par le trajet, et normalement pour avoir une chance de voir les éléphants il vaut mieux y aller le matin que le soir. Mais hop on tente. Après de longues négociations avec tout le monde (non non chauffeur, on s'en fout de tes offres de chambres. Non non conducteur de jeep, ton prix est 2 fois plus élevée. Non non tuk tuk, on ne veut pas aller là), on finit par monter dans une jeep.

Là on aura beaucoup de chance et le safari fut réellement un régal : vu sur la famille d'éléphants avec leur bébé d'un mois, vu de pas mal d'oiseaux, water & wild buffalos, biches, et surtout : les éléphants ! De loin, de près, de TRES près (genre quelques mètres de la jeep des 2 côtés...), à plusieurs, seuls, etc etc. Elephant World !

Expérience particulière quand le guide arrête la jeep et nous dit "un serpent, dans les herbes, là !". Ok, euh ouais moi je vois rien... On regarde longuement, on cherche, le guide le voit plus, on l'a perdu de vue... Et là, ouh putain, en fait tu réalises qu'il est arrivé à 2 mètres de la jeep, tête dressée, et qu'il te fixe plusieurs longues secondes avant de se barrer. C'était un cobra. Coucou la mort furtive ...

Après le parc on repart vers Mirissa : on attrape un bus et je me fais expliquer laborieusement où descendre (pas de bus direct, il y a 4 changements et le premier est au milieu de nulle part). Après ce changement, on choppe un van, négocié en mettant en concurrence 2 gars dans la rue, un mec en mobylette avec son téléphone portable dans le casque et un mec "cheap taxi ! My brother taxi ! Very low commission!". On partira dans le Bro Taxi pour pas grand chose, et on mettra la main sur une chambre sympa à Mirissa, pour une nuit de repos bien méritée.

Les 4 Fantastiques, saison Fin du Monde

Levé de soleil sur la route entre Nuwara Eliya et Horton's plains

Le soleil vient de se lever...

Toujours en route vers le parc d'Horton's plains, à 1h30 de la ville en minibus

Nous dans le parc

Chemins sympas

World's end

La sécurité c'est l'affaire de tous, ici juste avant mon base jump depuis World's end. Le lieu est tristement connu pour être populaire parmi les jeunes suicidaires... Sans déconner. 800 mètres de vide sans aucune protection.

Le long de World's end

Dans le parc Horton's plains

Baker's fall. "putain mais pourquoi un boulanger est tombé ici ??". Ouais.

Notre van : papa et frérot. Maman est resté à l'hotel avec son cadenas, son livre de cuisine, sa bonne humeur est son linge propre.

Premier piaf croisé dans le safari de la réserve Uda Walawe


Le paon qui faisait la danse du ventre pour tenter de séduire (sans succès) la femelle

Même en repartant brocouille, il garde la classe.

Dans le parc Uda Walawe...

Si tu veux des éléphants...

En voilà ! Il y a aussi plein de petits.


A quelques mètres de notre jeep


Nan mais là Roger arrête de déconner, tu vas pas me forcer à descendre pour te pousser de la route ...


La ptite famille part faire ses courses à Cora





Il y a des éléphants à peu près partout