Pérou 2014 - 21 septembre - l'équipe de choc est enfin réunie

S'il arrête ses plans foireux, Fif devrait arriver vers 7h30 du mat'. Je ne me presse pas pour me réveiller, prendre mon ptit dej... Tiens j'entends parler français à la réception derrière moi. Mais oui, après 56h de voyage (entrecoupé par une nuit dans un 5 étoiles en Belgique), il est arrivé !

On est donc toujours à Arequipa, le but de la journée est de préparer les 3 suivantes, pour un départ qu'on envisage mercredi soir.

On réalise un travail de professionnels, avec planning, retro planning, SWOT de chaque solution, j'en passe et des meilleures, mais contrairement à bien des situations, on arrive à une décision. On ira à Chivay, au Cañon Del Colca et à Cruz del condor lundi et mardi. Pour le mercredi on est encore indécis, on pense à aller à un lac de sel pas loin mais ça flaire le mauvais plan à des kilomètres. Du genre "demandez à un bus public de vous déposer sur la route, et au retour faites du stop". Euh... nan.

On enchaine avec une visite à la gare routière pour réserver nos billets de train pour Puno le mercredi soir. Comme ça, ça nous forcera à partir le mercredi soir coûte que coûte. Le terminal terrestre (gare routière) est une grande foire d'empoigne.

À ma gauche, tous les stands des compagnies, chacun sur quelques mètres carrés, qui tentent d'alpaguer les clients. PUNO PUNO PUNO PUNO ! Qui veut aller à Puno, mon bus est le meilleur, le moins cher, le plus beau, et blablabla. On finit par choisir une compagnie connue et recommandée. Grosse, grosse erreur... Mais on verra ça mercredi.

Ensuite on repart au centre ville d'Arequipa pour se promener un peu. La ville est toujours aussi petite, pas de miracle, le tour est vite fait. On re-mange au Colibri. 15 soles entrée/soupe/plat/dessert/boisson, soit 4 euros, et la qualité est très correcte. En plus on est en terrasse et il fait toujours un soleil de plomb.

Suite à ça, on décide de démarcher un nouvel hotel car lors de mes pérégrinations urbaines j'avais déniché ce qui me semblait être une bonne affaire. Bon au final on gagnera 10 soles (soit 5 soles par personne, 1,2€) mais pour une qualité équivalente à l'hostal précédent. Le nouvel hôtel est le Killary. Correct, sans plus. Il ne faut pas être dérangé par la proprio qui fait revenir des oignons la nuit dans la cuisine collée à notre chambre. Ni se formaliser sur le fait qu'elle nous avait garanti une douche gratuite le mercredi après notre sortie VTT, et qu'au final elle nous l'a fait payer. Moi je me formalise. :)

Il y a une autre constante dans le voyage : tous les jours un peu avant les repas "je meurs de faim", et tous les jours à 11h, 13h, 15h, "Fif a un coup de barre".

Pendant qu'il fait sa sieste je pars faire le tour de quelques agences pour voir ce qu'ils proposent pour Chivay et le Cañon Del Colca. Ils se valent à peu près tous, j'en sélectionne un dont le guide parle anglais en + d'espagnol. Parce que l'espagnol je comprends à peu près, mais Fif pas un mot donc ça pourrait faire perdre pas mal de valeur à l'excursion ...

J'élimine directement une des agences, dont le commercial est un boiteux avec une belle tête de truand.

À la fin du repos de mon binôme on se dirige à 2 pour réserver l'excursion de lundi/mardi que je trouve intéressante. Nous reste à trouver quoi faire le mercredi. Là Fif a une idée de génie, qui me laissait sceptique au début : on va descendre un volcan en VTT. Après tout il y a des supers volcans aux alentours, ça serait dommage de se priver. Moi j'étais plutôt partisan d'une marche, mais j'aurais eu bien bien bien tort.

Fif trouve un plan sympa, la descente du volcan Chachani, avec départ à 4900 mètres. On boucle l'affaire et là arrive l'homme qui va encaisser notre argent... Le boiteux à l'air de truand que j'avais fui comme la peste. Tout de suite, je ne suis plus en confiance par rapport à notre sortie à venir. :)

On est à court d'argent liquide et ils ne prennent pas la carte, du coup le boiteux nous conduit de DAB en DAB dans la ville, nos cartes bancaires ne marchent nulle part, mais après une vingtaine de minutes on s'en sort.

On finit par se manger une bonne salade en terrasse (un esprit sain dans un corps sain) avant d'aller dormir, pour nous lever tôt demain et commencer les excursions.

D'autant plus que demain je dois être en forme, je ne le sais pas encore mais une soirée BDSM péruvienne m'attend de pied ferme ...

Le ptit dej typique dans les hostals (2 bouts de pain, nescafé, beurre, jus de fruit, et si t'as du bol un oeuf)

Une passion péruvienne : le défilé militaire. À Arequipa et Cusco c'est quasiment quotidien, sans que les péruviens à qui je l'ai demandé ne sachent pourquoi

Arequipa, ses taxis et ses combis. C'est un point de départ touristique, il y a un nombre incalculable de vans ...

Le terminal terreste d'Arequipa. A gauche une lignée de stands concurrents. À droite des stands de bouffe qui vendent tous les mêmes miches de pain.

Pendant notre phase de planification intensive. Encore mieux qu'un tableau blanc. Chassez le naturel ... (et chassez le doigt de Fif de son objectif photo s'il vous plait)

Le classique, depuis la terrasse d'un café qui surplombait la place, en prenant un jus de fruit ou un chocolat chaud, la photo de la cathédrale avec El Misti au milieu.

Je n'ai PAS un gros ventre, j'ai utilisé pendant tout le voyage une ceinture ventrale avec mon passeport, mes cartes, etc. Donc oui ça fait un gros bide sur toutes les photos, mais non c'est pas vrai.

La place, de nuit, il y a toujours du monde... Ça doit faire la 10eme photo de la place, heureusement que demain on change de lieu. :)

Une église typique mais je ne sais plus laquelle

Pareil mais indoor