Blog de Ian: Pérou 2014 - 29 septembre - Pisac version Cliffhanger

L'objectif de la journée est d'aller visiter les ruines de Pisac, qui font partie de la Vallée Sacrée, sont sur la route de la gare qui doit nous emmener au Machu Picchu demain, et sont inclues dans notre boleto turistico.

C'est facile pour y aller, il faut prendre le même type de minibus qui servent de navettes pour les locaux entre les villes des alentours. On en trouve un, notre chauffeur est un malade mental qui trouve normal de doubler dans les virages, les montées ou descente, sans visibilité, et d'accélérer le plus possible. Mais on arrive vivant au village de Pisac.

Si vous cherchez un village ridiculement moche, pas besoin d'aller à Lens, il suffit d'aller à Pisac. Une longue rue sans saveur et pas de ruines visibles, alors qu'elles sont à quelques centaines de mètres de là où on est. Effectivement, après s'être trompés de direction (pourtant on avait que 2 choix), on nous renseigne : les ruines sont tout là haut.

On nous avait dit que ça montait fort, et toutes les personnes à qui on a parlé se sont toutes fait déposer au sommet en taxi.

Nous, on l'a fait à pieds. Et pas par le chemin normal, vu qu'en grimpant on s'est un peu raté et on a pris les chemins de chèvres, pas ceux qui serpentent doucement le long de la montagne, ceux qui affrontent la montagne en direct. Quand on a rejoint le bas des ruines, avec les escaliers et leurs centaines de marche, j'étais en nage. Quand j'ai terminé de monter les escaliers, après X pauses, j'étais en transe. Mais ça se mérite : une rando au final super sympa, des vues splendides sur la vallée, et des ruines en bon état au sommet.

Un groupe d'enfants est subjugué par Fif (1m95 dans un pays où la taille moyenne doit plutôt être à 1m65, forcément...) et on a le droit à une longue séance photo avec eux. Chacun voudra sa photo, seul, à 2, à 3, en groupe, etc. Un moment de repos sympa.

Ensuite on redescend, forcément pas par le sentier normal mais par l'idée lumineuse de Fif, un raccourci via des escaliers incas dissimulés dans les murs. Bah ouais, OK. On arrive quand même en vie et indemnes en bas.

Là c'est resto, puis une succession de trajet dans des bus locaux bien roots, pour nous emmener à Calca, puis Urubamba, et enfin à notre destination finale de la journée : Ollantaytambo. Ça se prononce comme ça s'écrit : eau liane thaï tant beau.

C'est un village magnifique, qui possède une des 2 seules gares qui amène au seul point d'accès au Machu Picchu, mais on verra ça demain. On se trouve un hotel sympa sur la place d'armes, puis resto, internet, dodo. C'est une ville qui se lève tard et se couche tôt.

Les photos (vraiment bien méritées vu la montée vers les ruines...) :

Ça représente bien la ville de Pisac. À gauche, le panneau kéké. À droite, la réalité.

Voir Pisac et mourir. Son activité. Son charme. Au nooord, c'était les corons...

On s'est trompé de route, on a fait toute la ligne droite dans le mauvais sens. Ouais. Là haut, les ruines.

Toujours avec ma sacoche ventrale qui me fait un bide ÉNORME. Au cas où un mec voudrait me braquer pendant la rando. ... ... ...

Tranquille, faut juste aller tout là haut, et mes chaussures font 1kg pièce. Tortue Géniale serait fier de moi.

Et maintenant, c'est par où...

Ça c'est la première volée de marches, il y en a eu BEAUCOUP d'autres. Une fois en haut j'ai subi une greffe du coeur.

La descente le long des escaliers cachés dans les murs (Hint: ce n'est pas la voie normale)

Les escaliers en question.

Comme vous pouvez le voir, le sentier est bien marqué.

Pendant ce temps là, y a des mecs qui montent avec des énormes charges sur le dos

Le marché de Pisac. Si quelqu'un veut un CD des Beatles à la flute de pan ou un pull en laine ...

Resto après la montée. Non, j'étais pas fatigué. Je faisais semblant.

Le fameux Inca Kola, au goût de bonbon, et apparemment bon contre le mal d'altitude. Ça se boit bien !

Moi en train de discuter avec Jabba le Hutt pour trouver le moyen d'atteindre notre destination.

La joie des selfies. Derrière Fif, la gamine tire la langue. Le gamin se la pète, la fille en rose tape la pause. Le gars au premier plan est un tueur en série recherché. La femme à droite prend son meilleur regard de cochonne.