mardi 22 avril 2014

Costa Rica - J1 - 31 mars

Premières vacances depuis août 2012, direction l'Amérique Centrale et le Costa Rica !

Rien de notable le 1er jour ... 19h de voyage, entre taxi, avion et bus. :)

Taxi avec la super application 99 taxis (must have oO), à 4h30 du mat', pour un avion qui décolle à 8h de Guarulhos, notre super aéroport international (honte mondiale des aéroports, je suis sûr que même au Zimbabwe ils ont bien mieux).
Une correspondance à Bogota, rien de notable à part le nombre de militaires qui se baladent dans des uniformes des années 50.

Arrivé à 15h heure locale à San José, avec 3h de décalage horaire par rapport à São Paulo (8h avec Paris). L'aéroport est minuscule mais très clean, tout le monde parle espagnol il va falloir s'y faire, en baragouinant portugais ça passe plutôt correctement.

En sortant de l'aéroport il y a une armée de chauffeurs de taxi qui me tombent dessus en hurlant comme des vautours face à un cadavre de rat encore frais "TAXI TAXI TAXI TAXI TAXI??". Ca me conforte dans mon idée : je vais prendre le bus. De toute façon j'ai le temps, mon binôme (qui sera nommé par la suite "Fif") arrive vers 22h. En parlant aux ticas je trouve facilement et c'est parti.

NB: tico = costaricain; tica = costaricaine.

Je suis d'abord passé par la case "retrait d'argent" pour avoir quelques colons - la monnaie locale - en poche. 260€, soit... 200.000 colons. J'ai l'impression d'être picsou, ou un gros gangster, avec ma liasse de billets de 10.000. En sachant que pour payer le bus, c'est 500 colons... Tenez mon brave, voilà 10.000.

D'ailleurs il existe aussi des pièces jusque 5 colons - que je me suis permis de laisser une fois en pourboire à une serveuse pour la qualité particulièrement basse de son service. Oui, je suis mesquin.

Arrivé à San José, la capitale du Costa Rica. La ville qui concentre 30% de la population du pays, soit ~1 million d'habitants... Au niveau de la beauté du bled, c'est un peu comme Lens, mais avec du soleil. Par contre, venant du Brésil, je dois enfiler une polaire pour tenir le coup (si si). Je traverse la ville à pieds pour aller du terminal du bus (parc de la merced) jusqu'à l'hotel Pangea, dans le "beau quartier". Super accueil : 2 bars à putes au coin de la rue, des travestis la nuit plein la rue, et l'hotel a une façade en acier, sans fenêtre ni ouverture, à part une meurtrière grillagée. Le personnel ouvre, demande que tu montres ta réservation ou le bracelet qu'ils te remettent, puis ouvrent la porte blindée, te laissent rentrer dans une cour qui donnent sur une 2nde entrée. Ca met en confiance ... Alors que de ce que j'ai vu, le quartier le plus dangereux du pays passerait pour un jardin d'enfant auprès de Roubaix ou Lille Moulins. Bref. :)

L'auberge est le "choix du Lonely Planet"... Douche bouillante sans eau froide, chambre glauque sans fenêtre avec un lit simple (on est 2 mecs hétéro mais on fera avec...), connexion wifi (très) pourrie. Par contre la salle commune est sympa. Beaucoup d'américains, comme dans tout le reste du pays. Et des burgers plutôt cool. Il y a une piscine, mais vu que je tremble de froid je n'y pense même pas. Il y a aussi une barre de strip tease, mais aucune candidate éméchée pour l'utiliser.

Première nuit avant le départ tôt le lendemain (5h...) vers les Caraïbes !

Pas de photo pour le premier jour. :)

L'hôtel, sans trucage

La photo marketing mise en avant par le même hôtel


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