mercredi 23 avril 2014

Costa Rica - J5 - 4 avril 2014

Changement de climat après les Caraïbes initiales ! On est parti aujourd'hui pour le parc de Monteverde. Ou plutôt le parc de Santa Elena, qui est juste en face de Monteverde mais qui fait partie du même gros ensemble de forêts pluvieuses dans les nuages.

Le contraste avec le reste du pays est brutal. Tout le long de la route qui nous a amené à Santa Elena, le climat était extrêmement sec. Très poussiéreux, pas une goutte d'humidité, même les arbres étaient marrons / gris car couverts de poussière. C'est une fois arrivé près de la forêt qu'on franchit presque un mur de nuages, en quelques mètres on passe dans une zone humide et quasiment tout le temps pluvieuses. Les nuages stagnent ici et ne quittent jamais la zone, ce qui donne des forêts particulièrement verdoyantes.

Nous avons choisi de faire les ponts suspendus de la forêt de Santa Elena, et la visite pédestre du parc ensuite. Tout ça grâce à nos prix négociés avec l'hôtel, qui nous a obtenu des entrées pour étudiants. Ici, les entrées "student" sont valables jusqu'à 14 ans. Facile, on fait totalement illusion, en parfaits caméléons, avec nos 40 et 32 ans respectifs.

Les ponts suspendus consistent en 8 passerelles métalliques suspendus à une trentaine de mètres au dessus de la forêt, au milieu des nuages, pour une ambiance Jurassic Park au naturel très réussi. Par contre on ne verra presque pas d'animaux.

Les braves bêtes préfèrent apparemment se dorer le costard trois pièces le long des plages plutôt que de jouer aux nordistes dans la pluie perpétuelle. Comme c'est étrange.

Après la balade en hauteur, on part pour une petite rando dans les bois. On nous a conseillé ces sentiers plutôt que ceux de Monteverde car ils sont peu entretenus, difficiles d'accès, comparé à Monteverde qui est très propre et touristique.

Ok, si les sentiers qu'on a fait sont "roots", ça doit signifier que de l'autre côté ils ont installé des escalators et de la moquette ... La forêt est sympa, l'ambiance reposante et c'est vraiment très rafraichissant. Heureusement au vu du climat qui nous attend sur la côte pacifique.

Après le parc on rentre tranquillement au village, Fif est en train de mourir de sa tourista, paix à son âme et aux toilettes des environs.

Puis en début d'après midi je reprends la voiture, avec pour objectif Arenal et son fameux volcan. Ma mission, si je l'accepte, est de me taper la descente de la montagne sur les routes des quakers. Je suis d'ailleurs surpris qu'ils ne soient pas venus lapider en personne notre pauvre voiture, ça aurait été la cerise sur la gâteau.

La descente est pire que la montée. La route est un désastre et il faut alterner entre des descentes à pic parsemés de virage pour voiture de rallye, et des montées qui testent les limites de notre malheureuse citadine, qui souffre énormément. Je souffre à peu près autant quelle, et je la martyrise tout particulièrement. Petite pensée émue pour l'idiot du village sur sa mobylette délabrée qui a péniblement tractée sa douce et tendre (de 120kg) devant ma voiture, sur une montée abrupte, ce qui m'a forcé à couper mon élan et à m'y reprendre à trois fois pour réussir l'ascension d'une côte, avec notre pauvre Swift qui driftait péniblement au son de son moteur agonisant.

Et comme le chantait mon ami Stromae, quand y en a plus, ben y en a encore. Quand je pensais en voir le bout, je vois un panneau du type "roda encerrada" et je me dis que c'est marrant, ça me fait furieusement pensé que je suis niqué.

Effectivement un gamin en moto nous arrête et nous indique que la route est effondrée un peu plus loin. Il faut donc faire un détour, il a la classe de nous mettre sur le chemin. Après ça, pour notre GPS, nous sommes au milieu de nulle part. Il faut laisser parler le sang d'indien qui coule dans nos veines... Et suivre la route en priant. Un long détour plus tard nous retrouvons le chemin du macadam. Sauvés.

De là, petite pause repas dans les champs - avec un vent de tempête et un soleil de plomb, et direction Arenal, en longeant le lac.

Nous voulons nous rapprocher du volcan, pour le visiter demain, car aujourd'hui l'heure tourne. L'objectif est le volcan Arenal, qui se situe dans la région Arenal, dans le parc Arenal, et pour se faire nous longeons donc le lac Arenal. Je pense que le mec qui a nommé tous les envions devait s'appeler monsieur Arenal.

Nous décidons de faire une pause pas très loin du parc, et nous nous arrêtons donc dans la ville de ... Nouvel Arenal. Oui il y a une feinte, la ville "Arenal" gît par 30 mètres de fond dans le lac. On ne peut pas Arenaliser à tous les coups.

Nouvel Arenal est un coin totalement paumé, sans rien du tout. Mais rien. On loue une chambre dans une petite auberge sans prétentions et on va se faire une pizza dans "the place to be" du village. Fif est toujours mourrant, ce qui lui permettra de passer une sale nuit au son de la "boite de nuit" d'à côté. Personnellement, je dors à poings fermés après ma journée de rallye.

Je ne sais pas pourquoi j'ai cette photo de patates, donc je la mets

L'hôtel à Santa Elena, notre carrosse, et un beau gosse

La meuf en arrière plan est la + souriante. D'ailleurs comment on appelle un selfie à plusieurs... euh.

Je me suspends sur les ponts suspendus

Dans les forêts il y a des arbres

Couvert pour affronter la pluie... Dans les forêts pluvieuses, il pleut

2 aventuriers célèbres


Dans les forêts de nuage, il y a des nuages (ouf, je les ai toutes placées)


L'entée de la forêt dont il ne faut JAMAIS quitter le sentier sinon... ah nan c'est pas la même

Vue depuis la chambre de Nuevo Arenal

Dans les chambres costaricaines, du matos haut de gamme. Une véritable télé à tube cathodique et à boutons.

Cet homme a peur ! Normal, je suis derrière.


Un arbre, c'est vert

Eh ouais mec... c'est un arbre. Ca impressionne toujours la première fois.

Quand on croise 0 animal, on shoot le premier truc qui bouge. Un piaf.




Ceci est un pont suspendu


30 mètres, si tu sautes ça doit passer tout seul

Cet homme fait caca, il a la tourista.

Les ptérodactyles sont au bout.


Des chemins roots, alternatifs, pas entretenus, blablabla.

OK il ne fait que 25m de haut celui là.




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